Dernier jour à Rurutu
Allez hop c'est parti, voilà venu notre dernier jour à Rurutu, il faut en profiter. Allons donc marcher un peu.
Il fait toujours gris, on prend les Kways et on se fixe un objectif raisonnable, à savoir le domaine Atai. Allez savoir pourquoi, une fois arrivés à une intersection, nous optons pour la direction du mont Taurama, et pas du tout pour "Domaine Atai - Point de vue". En vrai je sais très bien pourquoi, le chemin pour le point de vue était mal entretenu et plutôt boueux vu la météo récente, et nous étions tous en savate, nos baskets n'ayant toujours pas séché suite à la randonnée de la veille sur le Sentier Perdu.
Le domaine Atai est un lieu de plantation pour les familles d'Areva (c'est là qu'on avait goûté aux baies du caféier), et nous sommes cerns par les arbres fruitiers. Ici, un tamanu, dont on utilise le fruit pour fabriquer une huile aux vertus cicatrisantes.
Nous croisons un 4x4 qui s'arrête à notre hauteur, le temps pour ses occupants de nous offrir des mandarines fraîchement cueillies.
Un peu plus loin, c'est un combawa qui nous offre quelques fruits.
Le soleil est là...
Mais pas pour très longtemps. Tout le monde se pare de son Kway, sauf Alaïs qui préfère se confectionner une protection avec les moyens du bord, en l'occurence des feuilles de purao.
Le chemin n'est pas folichon folichon, voilà le meilleur point de vue que nous trouverons. On y devine une falaise qui était autrefois un récif corallien immergé.
Nous rejoignons notre véhicule et entamons un tour de l'île. Nous nous arrêtons à proximité d'une tarodière protégée du vent par la fameuse falaise sus-citée...
Puis à un point de vue sur la mer, d'où l'on peut également observer des grottes creusées dans la roche.
Et un sacré beau gosse !
Les filles préfèrent rester contempler l'intérieur de la voiture.
Nouvel arrêt à proximité de la grotte Taneuapoto, baptisée ainsi par une population manifestement bien renseignée (traduction littérale : grotte de l'homme au sexe court).
En redescendant vers la route, qu'apercevons-nous ?
Le Tuha'a pae, le bateau de ravitaillement dont le nom, "le cinquième arrondissement", désigne les îles Australes.
Son arrivée constitue un événement majeur, nous allons donc assister au débarquement des marchandises sur le port de Moerai.
Le bateau, dont le fond n'est pas assez plat pour venir accoster dans le port, doit rester au large. Ce sont des barges, embarquées à bord, qui se chargent de la desserte.
Nous observons tout cela attentivement, tandis qu'un groupe d'enfant déambule, canne à pêche à la main, à la recherche d'un bon coin à poisson.
Du côté du port, le manège des véhicules en tous genres bat son plein.
Juju s'y intéresse très moyennement et préfère admirer ses géniteurs.
Les jeunes pêcheurs rentrent déjà chez eux, après une pêche franchement miraculeuse de rapidité, ou, plus probablement, bredouilles.
Nous faisons un rapide saut au marché, où l'on trouve quelques légumes et des objets d'artisanat.
L'odeur des grillades du snack attenant nous chatouille les narines...
Mais nous devons rentrer à l'hôtel, où nous avons invité Rodrigue et son ami à déjeuner pour les remercier de leur accueil. Les filles disparaissent rapidement à la piscine. Je les surprends en plein jeu que je baptise "le petit train", où une "locomotive" doit tracter ses deux soeurs accrochées à la queue leu leu par les pieds...
Pendant ce temps, Soraya cueille des fleurs pour confectionner les couronnes d'arrivée.
Car l'avion va bientôt arriver, amenant avec lui son petit lot de touristes, et devant repartir pour Rimatara avec la famille Biddi à son bord ! Nous avons donc droit chacun à une couronne de départ, sans doute le plus joli modèle que nous ayions vu jusqu'alors.
Nous attendons la navette dans le hall de l'hôtel, qui est très agréable.
Une dernière photo souvenir prise par un jeune homme de l'hôtel...
Et nous voici à l'aéroport ! Rodrigue est venu nous dire au revoir, ce qui nous vaut une couronne supplémentaire.
De mon côté, je récupère celles d'Iris qui n'aime pas trop en avoir autour du cou. Ça me donne un vrai look de chef.
Une fois les bagages enregistrés, nous partons pour une petite balade à pied en attendant l'avion. Nous emmenons aussi un copain qu'Iris s'est fait à l'hôtel pour voir la grotte Tupumai, ou grotte aux coquillages.
Cette grotte a deux particularités : déjà, elle a deux étages !
Qui plus est, la paroi de l'étage inférieur est intégralement tapissée de coquillages et coraux fossilisés.
Les enfants explorent rapidement les lieux...
Et nous voici repartis. Alaïs glane quelques fleurs supplémentaires pour parfaire son look et celui de sa soeur.
Nous attendons l'avion à proximité du tableau d'affichage...
Et c'est le départ ! Avec nous dans l'avion, comme à l'aller, la députée Nicole Sanquer manifestement venue aux Australes en tournée électorale.
Nous survolons le village de Moerai, où le Tuha'a pae n'a pas fini de décharger...
Nous pouvons voir encore et toujours des grottes...
Et la paroi rocheuse du Sentier Perdu.
On finit par le mont Manureva et la ligne de crête au bout de laquelle se trouve le domaine Atai...
Et la baie d'Avera !
Au revoir Rurutu, tu resteras une de mes îles favorites de Polynésie !